Cette année, je voulais un nouveau sapin de Noël. Je traîne celui que j’ai depuis mes dix ans, il est haut comme trois (grosses) pommes et les cadeaux finissent souvent par le cacher à moitié lorsque le Père Noël passe. Il était temps que je m’achète un sapin d’adulte, avec tout plein de guirlandes et de place à son pied pour l’inonder de surprises.

À la recherche du conifère idéal

Je ne veux pas d’un vrai arbre parce que je ne cautionne pas trop que l’on décapite des êtres vivants pour les déguiser dans un coin du salon et les jeter un mois plus tard. Certes un faux est en plastique et c’est pas le top pour la planète mais regardez, le dernier m’a duré dix-sept Noël alors l’un dans l’autre on s’y retrouve (et ça fait quand même moins d’aspi ou de coup de balai à passer, il faut penser à tout) BREF.

Je cherchais donc le conifère en plastique de mes rêves quand je me suis heurtée à une ou deux épines (de pin ahah #HumourDePapillottes). La première est l’idée que je me faisais du sapin idéal. Quand j’étais gamine, il y avait chez mes grands-parents la cassette (VHS oui tout à fait) d’un dessin animé racontant la célèbre histoire de Casse-noisettes. On y voyait dans les quinze premières minutes un superbe sapin décoré de mille feux allant jusqu’au plafond. Pour l’enfant de huit ans que j’étais (et longtemps après), c’était ça, Noël. Un sapin gigantesque avec des bougies dedans, mais qui ne brûlent pas parce ce que bon, c’est quand même un dessin-animé.

Piqûre de rappel : le fauteuil

Et là vous me voyez venir n’est- ce pas ? Un sapin qui va jusqu’au plafond quand on est en fauteuil, ça risque d’être un sapin chargé de déco en bas et… tout nu en haut ! Je ne parle même pas de l’étoile censée trôner à son sommet ! Donc revoyons nos exigences à la baisse… au sens propre du terme !

Une taille moyenne d’un mètre cinquante par exemple ? Ce sera déjà pas mal non ? Alors allons-y… Trop grand, trop petit, trop blanc, trop cher, pas assez touffu… Ah ! Le voilà ! Le sapin idéal ! Avec les branches qu’on clipse et… un carton d’emballage monumental, zut. Vous avez déjà essayé de trimballer une boîte de la taille d’une table basse assis dans un fauteuil, sur vos genoux du garage – parking – cours (barrez les mentions inutiles) jusqu’à votre salon ? Et bien je vous défie de passer les portes sans galérer (et je ne partirai même pas sur la question de l’ascenseur !).

Alors bon. Est-ce que ça vaut le coup ? Parce qu’après l’avoir acheté et emmené chez moi, il va falloir que je le monte, que je me procure de nouvelles guirlandes, boules et autres décorations pour étoffer l’œuvre, que je les y installe, que je pense à insérer quelques lumières au tableau. En clair, déjà que debout ça prend un temps fou, vous imaginez en fauteuil ?

Résultat ?

Devinez qui fête son dix-huitième Noël chez moi, trônant fièrement (bien qu’un peu bancal) sur le petit meuble de la salle à manger ?

(Promis l’année prochaine, je m’y prends mi-novembre, courage en mains, et je change de sapin !)

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