Les beaux jours reviennent et ma plus grande hâte, le petit truc numéro un dans ma liste des points positifs à l’approche de l’été : me débarrasser de mes chaussures pour passer ma vie les pieds nus !

Liberté des doigts de pieds

Ça a toujours été, depuis enfant, j’aime avoir les pieds libérés de toute contrainte. Je me revoie encore réviser mon BAC en faisant les cent pas dans le jardin de mes parents, les orteils chatouillés par l’herbe. Si être en fauteuil n’a rien changé à ce goût pour la nudité plantaire (n’est-ce pas joliment dit ?), ça l’a même renforcé.

Déjà, mon sang ne circule plus aussi bien dans mon corps depuis qu’il est assis. Mais lorsque mes pieds sont stimulés grâce aux sensations de ce qu’ils touchent, cela favorise cette circulation fainéante. C’est d’ailleurs le même effet que provoque un massage de la voute plantaire !

En revanche, comme pour beaucoup de personnes, je n’échappe pas au gonflement des extrémités lorsqu’il fait chaud. Et même lorsqu’il est minime, si je me retrouve un tout petit peu à l’étroit dans mes chaussures, que ce soit des bottines, des tennis ou des sandales, et bien ça provoque une gêne donc de la spasticité, qui peut aller jusqu’à être douloureuse pour moi. Moralité : pas de chaussures, pas de contraintes et hop ! En plus j’ai moins chaud !

Cela dit, et c’est là où je voulais en venir, il existe deux points importants qu’il a fallu que je prenne en compte lorsque je me suis mise à conduire pieds nus (oui j’ai le droit, je ne me sers pas de mes pédales !)

Apprentissage et solutions

  1. La première est que même si je le voulais, j’ai appris à mes dépens qu’il valait mieux être pieds nus plutôt que de mettre des sandales.

Car, comme je le disais plus haut, chaleur = pieds qui gonflent.
Or, pieds qui gonflent + sandales = spasticité = risque de coincer une lanière dans une pédale = spasticité encore plus forte = ça fait mal et c’est dangereux pour la conduite. Voilà. Ça passe l’envie de prendre la route avec n’importe quels souliers n’est-ce pas ?

    2. La seconde est que lorsque je descends ou que je monte dans ma voiture, je fais mes transferts avec l’un de mes deux pieds sur le cale-pied du fauteuil, et l’autre sur le sol. Avez-vous déjà touché un sol goudronné par exemple lorsque le soleil tape depuis plusieurs heures ? Ne me serais-je pas une ou deux fois brûlé les orteils avant de me dire qu’il serait judicieux de trouver une solution rapidement ?

Et bien si, et c’est là que mon âme de Mc Giver a œuvré ! J’ai acheté un carré de moquette pas cher, j’ai fait un trou dans l’un des angles, y ai passé une ficelle et l’ai attaché à un crochet mis sur ma portière. Me voilà avec mon petit tapis personnel pour protéger mes délicats petons de la canicule, n’est-ce pas tout à fait merveilleux ?

 

Bref. Il commence à faire beau et j’ai hâte de ne plus avoir à ouvrir mon tiroir à chaussettes… Entre autres !

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