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Attention, avant de commencer cet article, je tiens à préciser qu’il est humoristique et ne relate pas d’une généralité, seulement de ma vie personnelle : à prendre au second degré ! Je rappelle que le confinement est une situation compliquée pour les personnes en situation de handicap qui dépendent d’aides extérieures et a amené, lors du premier, à des évènements tragiques (voir article au sujet du suicide et du handicap sur mon blog.)

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Lors du premier confinement, nous ne savions pas vraiment où nous allions et il était difficile de se faire une opinion au milieu du tsunami d’informations changeantes qui nous parvenaient. Et puis c’était le début de la pandémie, nous nous tenions plutôt sages, nous n’avons vu personne pendant deux mois et avons entamé des parties de rami avec le porte-manteau et le tournesol en plastique tout en discutant avec la théière (que nous avons pour la plupart nommé Mrs Samovar, référence Disney obligée). BREF.

Cette fois, j’avoue être…

un peu plus du côté rebelle que petite fille modèle…

Avec modération bien sûr. Je suis de ceux qui pensent que nous allons devoir apprendre à vivre avec le Covid comme nous vivons avec la grippe par exemple, et que si je dois mourir de l’un ou de l’autre, ma vie aura été ainsi faite. C’est l’opinion que j’ai à ce jour, peut-être aura-t-elle changé demain, l’idée n’est pas de lancer un débat ici. Non, l’idée est juste d’expliquer mon changement de comportement.

Et c’est là que Dolores (qui a remplacé Albert en mars dernier et qui est BIEN PLUS fidèle) entre en ligne de compte. Alors attention, je ne m’amuse pas à faire le tour des copains et à organiser des grosses soirées chaque jour chez moi hein. Je ne suis pas une rebelle de haut vol, plutôt la rebelle du bac à sable, qui va piquer le seau Batman à son frère et ne lui laisser que celui de Sissi l’impératrice à disposition.  Du coup malgré l’annonce du confinement, il y a deux ou trois de mes (très) proches que je continue à voir. Parfois c’est moi qui me déplace, parfois ce sont eux (mais un à la fois, je fais ça bien.) Et je me suis très vite aperçue que pour une fois, le handicap c’était quand même vachement utile !

Déjà, je suis une personne dite « vulnérable »…

Visible en plus (avec un fauteuil fushia ce serait difficile de le louper). Donc au choix, l’un ou l’autre qui vient me voir peut venir m’aider à faire les courses, à passer la serpillère, à me relever parce que je suis tombée, à poster mes colis, même pas besoin d’imagination. Personne ne viendra vérifier que je ne suis pas capable de faire ces choses là toute seule n’est-ce pas ?

Et puis quand c’est moi qui me déplace, j’ai plus de libertés en tant qu’handi, et puis il suffit que j’aille chercher un click and collect là encore, je ne vais pas être prise en filature pour vérifier que j’ai coché une case valable.

Nous les handi avons tellement peu l’habitude d’être (vraiment) privilégiés, que soudain ça me fait tout drôle de pouvoir davantage me déplacer qu’une personne valide : le monde inversé ça me plaît bien. Après, j’en ris, mais nous sommes d’accord, nous avons tous hâte que cela cesse, quant à moi je reste prudente… et raisonnable sur mes écarts de conduite 😉

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N’oublions pas !…

Covid-19 gestes barrière

 

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